Pépé ou parrain, je voulais t'écrire...
Tu as vécu 100 ans et ça m'épate encore.
Aussi loin que je m'en souvienne, tu disais que tu allais mourir jeune... J'ai eu le temps d'y penser à ta mort... N'empêche heureusement que j'ai pu te dire aurevoir quand ton heure a vraiment sonné...
Je t'ai vraiment découvert quand j'ai eu des enfants. J'adorais quand tu faisais le clown devant elles en te déguisant avec des habits de Mémé et que tu racontais des blagues qu'elles ne comprenaient pas.
Aussi loin que je me souvienne, tu faisais ta tarte aux abricots et nous devions choisir notre préférée entre la tienne et celle de Mémé. J'avais choisi la tienne et je t'ai vu plusieurs fois la préparer...Un jour, tu t'es trompé de pots et ce fut une tarte à l'orange...
Je me souviens de ta pipe pour laquelle tu t'éclipsais dehors.
Tu as connu les deux guerres et l'institutrice de Maeva ne l'a pas crue quand elle lui a dit...
A chaque visite, tu nous montrais l'album photo familial avec tous tes frères. Toi même, tu n'as eu que des garçons. Et tu nous racontais la vie de notre famille. C'est en consultant une BD des petites filles modèles chez mémé et toi que j'ai découvert le prénom de ma fille aînée :"Camille"
Je t'imagine là-haut en train de jurer et de t'amuser avec ma tante Baba que tu aimais aussi. Je te garde dans mon coeur et nous sommes présents pour Mémé. Je t'embrasse.
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